Le torticolis se caractérise par une douleur musculaire intense dans la région cervicale. Un spasme musculaire provoque une contraction continue et involontaire. La mobilité du patient atteint de torticolis est très réduite. Les mouvements peuvent accroître la douleur, mais même l’immobilité ne sert pas toujours à la calmer. Quand les torticolis sont récurrents, ils peuvent être handicapants et nous avertir d’un problème physiologique plus profond.

Qu’est-ce qu’un torticolis ?

Un torticolis correspond à la contraction involontaire des muscles qui entourent les cervicales. Ce spasme musculaire s’étend parfois jusqu’aux trapèzes, aux muscles des épaules et aux omoplates. La personne qui souffre d’un torticolis se sent tendue et limitée dans ses mouvements. Un geste brusque peut intensifier la douleur qui irradie alors dans tout le cou pendant quelques secondes.

Les symptômes du torticolis

Le premier symptôme du torticolis, c’est évidemment la douleur. Les muscles du cou se contractent involontairement sans que l’on puisse les détendre. Ce spasme provoque alors une douleur musculaire parfois très intense. La douleur peut irradier dans les zones autour du cou, parfois en allant jusqu’au bout du bras. Le patient ressent alors des fourmillements jusque dans la main ; ce qui s’explique par la pression que le muscle contracté exerce sur le nerf cervico-brachial.

Le torticolis n’est pas une simple contracture. On ne parle de torticolis qu’à partir du moment où le patient ne parvient plus à bouger la tête. Parfois, le torticolis est si important qu’il est même incapable de garder la tête droite. Bien sûr, le muscle est extrêmement dur au toucher, et même plus douloureux. Pourtant, même le repos et l’immobilité ne suffisent pas à faire disparaître la gêne et la douleur.

Dans certains cas, le torticolis devient chronique et permanent. On parle alors de torticolis spasmodique et de dystonie musculaire. Le patient qui en souffre ne peut plus garder la tête droite et son cou commence à se déformer. C’est un problème plus fréquent chez les seniors, mais qui apparaît parfois dès l’enfance.

Quelles sont les causes d’un torticolis ?

La cause la plus fréquente de l’apparition d’un torticolis chez le patient en bonne santé, c’est une mauvaise position prolongée. Cette mauvaise position provoque des contractures musculaires, c’est-à-dire que le muscle a travaillé trop longtemps pour maintenir l’équilibre de la tête. Voilà pourquoi les torticolis apparaissent souvent au réveil. Un sommeil trop profond nous empêche parfois de ressentir à temps la gêne qu’impose une position inconfortable.

De fait, certains métiers sont aussi plus susceptibles de produire des torticolis. C’est le cas si vous passez la journée à regarder vers le haut ou vers le bas. Si vous exercez un métier physique qui sollicite beaucoup vos trapèzes, cela peut avoir des répercussions sur les muscles du cou et favoriser les torticolis. Même un travail très sédentaire peut provoquer des torticolis, notamment si l’écran de votre ordinateur n’est pas bien positionné.

Les maladies à l’origine des torticolis

Malheureusement, le torticolis n’est pas toujours une simple réaction à une mauvaise position. Parfois, c’est le signe d’un problème plus grave. Par exemple, le torticolis spasmodique, bien que la science le comprenne encore assez mal, pourrait survenir à cause de la dégradation de certaines zones du cerveau. Des théories explorent également la responsabilité d’une dégradation des nerfs responsables de la contraction des muscles.

Le torticolis peut aussi être le signe d’une infection plus ou moins grave. Une infection des oreilles, de la gorge ou des dents peut attaquer les muscles du cou et favoriser leur raidissement. C’est surtout le cas chez les enfants. Bien sûr, l’infection la plus dangereuse et qui peut être à l’origine d’un torticolis, c’est la méningite : une infection du cerveau qui provoque migraines et fièvres. Dans ce cas-là, rendez-vous immédiatement aux urgences.

Le stress peut-il provoquer un torticolis ?

C’est un cliché tenace, mais totalement faux. Non, le stress ne peut pas provoquer un torticolis. En revanche, c’est un facteur aggravant qui peut favoriser l’apparition du torticolis. En d’autres termes, si vous êtes très stressé, mais que vous n’êtes pas sujet aux torticolis, vous n’en aurez pas. Si vous faites souvent des torticolis, le stress peut augmenter leur intensité.

En effet, le stress favorise les tensions musculaires en général. Il favorise donc l’apparition de contractures et des douleurs qui les accompagnent. Si vous souffrez de tensions musculaires importantes, une mauvaise position provoquera plus facilement des torticolis plus douloureux. En revanche, sans mauvaise position, le stress ne peut pas provoquer de torticolis.

Gérer ses tensions musculaires sur le long terme en recevant régulièrement des massages bien-être peut donc être une solution contre le stress et pour réduire l’intensité de vos torticolis.

Les torticolis traumatiques

Enfin, parmi les causes fréquentes de torticolis, on retrouve les traumatismes physiques. Ainsi, les accidents de la route, les chutes, les altercations physiques, les coups, etc. peuvent provoquer des torticolis.

Sous l’effet du traumatisme, le muscle va se contracter brutalement pour protéger vos cervicales. Malheureusement, la brutalité de la contraction va provoquer un torticolis. Le muscle ne parviendra plus à se détendre et il aura besoin de temps pour s’en remettre. Parfois, la contraction est si forte qu’elle provoque elle-même des dégâts.

Quelle est la durée d’un torticolis ?

La durée d’un torticolis peut beaucoup varier en fonction des personnes, de leur âge, de leur état de santé, de leur souplesse, etc. Les causes du torticolis ont aussi une influence très importante sur la durée du torticolis.

Puisque la durée des douleurs et de la gêne varient beaucoup d’une personne à l’autre, on parle surtout en termes de maximums. Ainsi, un torticolis non traumatique – dû à une mauvaise position donc – dure généralement moins d’une semaine. Chez certaines personnes chanceuses, il ne durera que quelques heures.

Quand le torticolis dure plus d’une semaine ou qu’il revient dès qu’il avait commencé à s’apaiser, vous devez consulter un médecin. Dans l’immense majorité des cas, vous devez simplement adapter certaines de vos habitudes. Néanmoins, vous avez tout intérêt à être prudent et à obtenir un diagnostic sûr si vos torticolis vous embêtent beaucoup. Même quand ils sont bénins, cela vous permettra de savoir quoi faire pour améliorer votre confort de vie.

Quand consulter un médecin pour un torticolis ?

Vous n’avez aucune raison de consulter un médecin pour un torticolis causé par une mauvaise position prolongée. Néanmoins, certains éléments doivent vous alerter et vous pousser à aller voir votre médecin.

D’abord, si le torticolis dure plus d’une semaine ou qu’il réapparaît de manière chronique. Dans l’immense majorité des cas, le médecin ne fera que vous conseiller quelques exercices pour renforcer vos muscles. Néanmoins, certains examens sont nécessaires pour s’assurer que vous n’avez pas de problème plus grave.

Ensuite, si le torticolis est accompagné d’autres symptômes. On pense ici notamment à de la fièvre, des tremblements, des douleurs articulaires et des courbatures dans tout le corps. Si vous avez aussi des vertiges, la vue qui se brouille ou des nausées, allez rapidement voir votre médecin. Si les symptômes sont très intenses, rendez-vous directement aux urgences.

Enfin, on recommande évidemment d’aller directement aux urgences si le torticolis intervient après un traumatisme, même sans gravité apparente. Une petite chute, une simple bousculade ou un gros accident de voiture peuvent tous avoir des conséquences graves sur votre santé. Le torticolis est alors peut-être un simple symptôme.

Un torticolis peut-il être dangereux ?

Un torticolis en soi n’est pas dangereux à proprement parler. La contraction involontaire des muscles du cou ne peut pas avoir de conséquences dangereuses pour la santé. Vos muscles se détendront avant de se déchirer ou de vous blesser vraiment.

En revanche, le torticolis peut être le signe d’une pathologie plus dangereuse. Nous avons déjà abordé la question des infections, la plus dangereuse étant la méningite. Certaines dégénérescences musculaires, nerveuses et cérébrales peuvent aussi provoquer une déformation dont le torticolis est un symptôme.

Enfin, sans être dangereux, les torticolis chroniques dont souffrent certaines personnes peuvent être très handicapants. On ne doit donc pas prendre la chose à la légère et faire tout le nécessaire, aussi bien en matière de soin qu’en matière de prévention, pour s’épargner des tensions et des douleurs inutiles.

Comment soulager rapidement un torticolis ?

Pour soulager rapidement un torticolis, on dit agir sur deux fronts bien distincts. D’un côté, on doit diminuer la douleur pour limiter la crispation et améliorer le confort. D’un autre côté, on doit amener le muscle contracté à se détendre pour retrouver de la mobilité et faire disparaître le torticolis.

Pour cela, on peut se tourner vers les médicaments. Un antalgique permettra de diminuer la douleur. On fera attention à respecter la posologie et on s’en servira surtout pour mieux dormir ou avant d’aller travailler si on souffre trop. C’est une bonne solution, dont l’efficacité dépend de la sensibilité de chacun. Malheureusement, si vos torticolis sont chroniques, ce n’est pas une bonne solution à long terme, car on ne peut pas prendre de médicaments en permanence.

Pour détendre les muscles, on peut aussi avoir recours à des décontractants musculaires. Ce sont des médicaments que l’on obtient généralement sur ordonnance seulement. Leurs effets secondaires peuvent être importants et on déconseille de consommer de l’alcool en même temps. Encore une fois, ce n’est pas une solution à long terme, mais une aide précieuse si vous souffrez beaucoup.

Doit-on appliquer du chaud ou du froid ?

Heureusement, les médicaments ne sont pas la seule solution. Pour aider les muscles à se décontracter, on peut aussi appliquer des patchs spécifiques. Ils existent en deux versions : une version qui va chauffer le muscle et une version qui va le refroidir. Alors, laquelle choisir en cas de torticolis ?

Tout dépend de la nature de votre torticolis. Si vous êtes coincé à cause d’une contracture qui survient après une mauvaise position prolongée, vous devez appliquer de la chaleur. La chaleur va favoriser la circulation sanguine et aider le muscle à se détendre. Ce n’est pas une solution miraculeuse, mais l’application régulière de chaleur peut réduire considérablement la convalescence. Au lieu de durer une semaine, le torticolis pourra ne durer que quelques jours.

D’un autre côté, si votre torticolis est apparu brutalement après un choc, une chute, un coup ou un geste très brusque, vous vous êtes peut-être blessé sérieusement le muscle. Dans ce cas-là, on recommandera de rester le plus immobile possible et d’appliquer du froid sur la zone. Allez voir un médecin ou rendez-vous aux urgences. Si c’est une simple contracture en réaction au choc, alors vous pourrez appliquer de la chaleur.

Comment soulager naturellement un torticolis ?

Les médicaments et les patchs (chauds ou froids) sont de bonnes solutions, mais ils contiennent toujours des produits que vous n’avez pas forcément envie de consommer à chaque fois que vous avez un torticolis. Sans renier l’efficacité de la médecine, on peut préférer traiter les petits tracas du quotidien avec des méthodes plus douces. Dans le cas d’un torticolis, c’est tout à fait possible.

Appliquer de la chaleur

Nous l’avons déjà dit, la chaleur peut vous aider à décontracter vos muscles. Pour en appliquer sur le cou pendant un torticolis, vous n’avez pas besoin de patchs spécifiques. Vous pouvez simplement prendre un bain ou une longue douche. Vous pouvez aussi utiliser une bouillotte ou verser de l’eau très chaude sur une serviette avant de l’appliquer sur la zone concernée. Faites simplement attention à ne pas vous brûler la peau ! Vous pouvez répéter l’opération autant de fois que nécessaire.

Rester immobile et porter un collier cervical ?

Quand vous avez un torticolis, ce n’est pas une bonne idée de rester immobile et de porter une minerve. Au contraire, vous devez progressivement forcer vos muscles à bouger pour réactiver la circulation et apaiser la douleur. L’immobilité forcée, notamment avec un collier cervical, peut même empirer la situation en « gelant » votre muscle dans une position.

Bien sûr, on ne parle pas de mouvements brutaux ou douloureux, mais de petits étirements progressifs qui vous aident à regagner en mobilité petit à petit. Évidemment, si vous avez eu un accident et qu’un médecin vous demande de porter une minerve, vous devez le faire. Le collier cervical est utile quand elles vous immobilisent pour aider le corps à cicatriser. Elle est seulement inutile quand vous n’avez aucune blessure, mais un simple torticolis.

Les massages

Le massage médical est une solution naturelle très efficace contre les torticolis. Si vous souffrez souvent de ce genre de contractions douloureuses et gênantes, vous avez tout intérêt à consulter un kinésithérapeute (massothérapeute). Il pourra vous recommander des exercices et vous faire plusieurs séances de massage pour vous aider à muscler et à mobiliser correctement vos muscles du cou.

Le massage bien-être aussi peut être très efficace contre les torticolis. Quand vous souffrez d’un torticolis, un bon massage aide à détendre le muscle et à activer la circulation sanguine. La masseuse ne pourra pas faire de miracle et vous en débarrassez en claquant des doigts, mais elle peut accélérer considérablement la récupération musculaire.

Sur le long terme, c’est une bonne idée de recevoir régulièrement un massage quand on a tendance à développer des torticolis. Le massage réduit le stress et les tensions, ce qui, nous l’avons dit, réduira l’intensité de vos douleurs en cas de torticolis. Des rendez-vous réguliers chez une masseuse bien-être vous permettront aussi d’améliorer votre équilibre musculaire, de gagner en souplesse et d’améliorer la circulation. Sur le long terme, cela peut réduire la quantité de torticolis.

Bien sûr, si vous avez quelques notions en automassage, ou bien des objets conçus pour l’automassage, vous pouvez aussi essayer de vous soulager vous-même.

Les huiles essentielles

Les huiles essentielles ne font pas de miracles non plus, mais elles ont des vertus dont vous pouvez tirer quelques bénéfices. Certaines d’entre elles, comme la menthe poivrée, auraient des vertus décontractantes. On peut donc mélanger quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée à un peu d’huile alimentaire pour se masser délicatement le cou. Attention à ne pas utiliser trop d’huile, car la peau doit pouvoir l’absorber.

Ne vous contentez pas d’appliquer l’huile, mais profitez-en pour chauffer le muscle en le massant un peu. Bien sûr, si vous prenez rendez-vous chez votre masseur bien-être préféré, précisez-lui que vous avez un torticolis et demandez-lui d’utiliser une huile adaptée.

Sachez également que la diffusion d’huiles essentielles dans l’air n’aura, a priori, aucun effet sur votre torticolis. Chacun est bien libre de faire et de penser ce qu’il souhaite, mais aucune étude sérieuse et reproductible n’a permis de conclure que la diffusion dans l’air d’huiles essentielles aiderait à décontracter les muscles endoloris par un torticolis.

Les étirements

Quand vous souffrez d’un torticolis, l’immobilité n’améliorera pas les choses. Malheureusement, le torticolis a tendance à réduire considérablement les possibilités de mouvement. Dans ce cas-là, commencez par vous contenter de quelques étirements, du plus facile au plus difficile.

D’abord, si le torticolis n’est que moyennement douloureux :

  • Assis ou debout, le dos bien droit, le regard fixe devant vous, tournez lentement la tête vers la droite, puis vers la gauche, comme si vous hochiez de la tête au ralenti. Refaites ce mouvement très lentement une dizaine de fois, plusieurs fois par jour (pas plus de cinq fois).
  • Assis sur une chaise, le dos bien droit, saisissez le bord gauche de la chaise avec votre main gauche. Rentrez le menton dans votre poitrine en baissant la tête, puis penchez la tête vers la droite. Posez votre main droite sur votre oreille gauche et accompagnez doucement votre tête vers la droite pour l’étirer. Faites la même chose de l’autre côté en insistant sur le côté où votre torticolis est le plus fort.

Si le torticolis est fortement douloureux, vous devez faire des exercices de détente et de relâchement :

  • Debout, le dos bien droit, relâchez vos épaules et fixez votre regard droit devant vous. Inspirez lentement et remontez vos épaules jusqu’à vos oreilles. Bloquez votre respiration cinq secondes, puis relâchez doucement en expirant. Refaites-le dix fois en prenant votre temps.
  • Toujours debout, le dos bien droit, inspirez lentement en tendant les bras le plus haut possible au-dessus de votre tête. Relâchez lentement en expirant.

Ces étirements et tous les exercices que vous trouverez sur Internet ne sont utiles que si vous les faites doucement et sans vous blesser. Dès que la douleur est un peu trop forte ou que vous sentez que vous vous faites plus de mal que de bien, vous devez immédiatement arrêter de vous étirer. Les étirements sont bénéfiques contre les torticolis, mais ils peuvent vous blesser si vous ne les effectuez pas correctement.

Peut-on soulager un torticolis en dix secondes ?

Malheureusement, on ne peut certainement pas soigner un torticolis en quelques secondes seulement. Venir à bout d’une contraction musculaire prend du temps et nécessite du repos, des massages et de la chaleur. Inutile de rester immobile, mais vous ne devez pas non plus faire d’efforts importants ou des sports violents.

Surtout, méfiez-vous de ceux qui prétendent pouvoir vous débarrasser d’un torticolis avec une simple manipulation. Généralement, ils proposent des manipulations violentes et dangereuses. Or, en cas de torticolis, vous avez besoin de mouvement, certes, mais surtout de douceur et de délicatesse pour apaiser votre muscle.

Comment prévenir l’apparition d’un torticolis ?

Soigner un torticolis prend toujours du temps et on ne dispose d’aucune solution miracle. En revanche, on peut essayer d’adopter quelques bons gestes et quelques bonnes habitudes pour limiter les risques de voir le torticolis revenir régulièrement.

Pour cela, on peut effectuer des exercices réguliers pour se muscler correctement. On peut également faire appel aux services réguliers d’un massothérapeute, ou bien d’une masseuse bien-être si notre situation ne nécessite pas de connaissances médicales particulières.

En revanche, ne perdez jamais de vue que l’apparition régulière de torticolis est une raison suffisante pour aller consulter un médecin à ce sujet. Avant de vous lancer dans des séries d’exercices et de prendre un forfait chez votre masseuse préférée, consultez votre médecin au sujet de vos torticolis.

Les exercices pour renforcer ses muscles

Les exercices pour renforcer vos muscles du cou, aussi bien les muscles superficiels que les muscles plus profonds, sont les mêmes que les étirements que nous recommandions plus haut. En effectuant régulièrement ce travail quand vous ne souffrez pas de torticolis, vous aider vos muscles à gagner en force et en mobilité. Ainsi, ils seront plus résilients et vous ne souffrirez pas de contractures aussi fortes après avoir maintenu une mauvaise position.

Une fois de plus, car nous ne le répéterons jamais assez, de tels exercices ne vous aideront pas si vos torticolis chroniques sont dus à une pathologie cérébrale, nerveuse, infectieuse ou musculaire. Pensez donc toujours à consulter un médecin.

L’impact des massages bien-être

Pour prévenir l’apparition des torticolis, les massages bien-être sont aussi très efficaces.

Comme nous l’avons vu, diminuer les tensions musculaires ne prévient pas les torticolis. En revanche, cela peut diminuer leur intensité et leur quantité. Vos muscles, comme avec les étirements, gagnent en résilience et en souplesse. Résultat, les contractures sont moins fréquentes. Bien sûr, cela ne vous empêchera pas d’avoir un torticolis si vous passez dix heures d’affilée avec le cou tordu.

Comment mieux dormir en cas de torticolis ?

Quand on parle de torticolis, la question du sommeil est un sujet incontournable, mais délicat. Généralement, les torticolis apparaissent pendant le sommeil. Ensuite, ils empêchent de bien dormir, car la douleur est souvent importante, ce qui rend la bonne position difficile à trouver. Bien dormir permet donc de mieux gérer un torticolis, mais aussi d’éviter qu’il n’apparaisse.

Dans quelle position dormir ?

Contre le torticolis, vous devez dormir sur le dos. Que vous souffriez actuellement d’un torticolis ou que vous ayez peur d’en avoir un parce que vous y êtes particulièrement sujet, vous devez dormir sur le dos. Dans toutes les autres positions, les cervicales et les muscles du cou sont trop fortement sollicités.

Si vous dormez sur le ventre, vous tournez la tête d’un côté ou de l’autre. Résultat, vos muscles sont toujours tendus d’un côté ou de l’autre. Si vous dormez en position fœtale, votre nuque va aussi s’enrouler, ce qui sollicite durement vos muscles.

En revanche, vous pouvez dormir sur le côté, mais à condition d’alterner régulièrement entre chaque côté. Cela évitera de contracter plus vos muscles d’un côté que de l’autre. Attention tout de même à avoir un coussin de qualité pour vous soutenir correctement.

L’oreiller a-t-il un impact ?

L’oreiller a un impact très important sur l’apparition des torticolis. Un mauvais oreiller favorisera les tensions musculaires et cervicales. Qu’est-ce qu’un mauvais oreiller ? Si vous êtes sujet aux douleurs cervicales, un mauvais oreiller est un oreiller qui ne vous offre pas suffisamment de support, ce qui vous force à compenser en contractant les muscles.

Quel oreiller choisir ? Tout dépend de vos goûts et de votre physionomie. On ne peut pas vraiment savoir à l’avance, ce qui vous oblige à faire des tests. En tout cas, on conseille trois types différents d’oreillers :

  • Les oreillers à mémoire de forme, car ils s’adaptent à votre morphologie pour détendre votre cou.
  • L’oreiller ergonomique : sa hauteur est ajustable et sa mousse à mémoire de forme vous permet de l’adapter à toutes les positions.
  • L’oreiller confort : un oreiller plus classique, mais ferme et bien rembourré. Il permet de soutenir correctement votre nuque et évite à vos muscles de travailler.

Faites collaborer votre oreiller et votre matelas !

Pour réduire les torticolis, vous avez tout intérêt à investir dans une bonne literie. Cependant, vous devez aussi prendre en compte vos besoins et vous assurer que votre matelas et votre oreiller iront tous les deux dans le même sens.

En fait, la fermeté du matelas doit influencer le type de coussin que vous utilisez. Si votre matelas est très ferme, vous devez absolument utiliser un coussin épais qui protégera votre nuque de la fermeté du matelas. Une fermeté, au demeurant, propice pour les lombaires.

À l’inverse, si vous aimez les matelas mous, vous devez utiliser un coussin plat et pas trop épais, même s’il peut évidemment toujours utiliser la technologie à mémoire de formes.

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