L’hypnose est un état de conscience parfaitement naturel. Quand on est hypnotisé, notre attention au monde extérieur est amoindrie, voire coupée. Résultat, l’inconscient prend une place plus importante, ce qui nous offre l’opportunité d’en apprendre plus sur les problèmes que nous rencontrons. L’hypnothérapeute a pour objectif de guider la personne hypnotisée au cours de cette expérience qu’elle fait de son inconscient. Ainsi, il l’aide à identifier et à résoudre ses problèmes.
Qu’est-ce que l’hypnothérapie ?
L’hypnothérapie a pour objectif d’utiliser les conséquences de l’hypnose sur l’esprit pour aider la personne hypnotisée à parcourir son propre esprit et y déceler les réponses qu’il cherche.
L’hypnothérapeute est un simple guide au cours de la séance d’hypnose. Il ne peut rien imposer à la personne hypnotisée qui garde parfaitement le contrôle de son esprit. L’hypnothérapeute a simplement pour mission de plonger son patient en transe, aussi appelé état hypnotique, puis de le guider.
Pour que l’hypnothérapeute puisse correctement jouer son rôle, toutes les séances d’hypnothérapie commencent par une discussion consciente pendant laquelle le patient va expliquer les problèmes qui l’amènent ici. Grâce à cela, l’hypnothérapeute saura dans quelles directions guider l’attention du patient pendant qu’il explore son inconscient.
L’état hypnotique
L’hypnose est un état de conscience proche du sommeil. Le terme hypnose vient d’ailleurs du grec hupnoein, qui signifie littéralement « endormir ».
Si on ne vous a jamais hypnotisé, le meilleur moyen de décrire cet état entre la veille et le sommeil, c’est de le comparer au moment qui précède l’endormissement. Parfois, nous reprenons conscience à ce moment-là et nous réalisons combien notre esprit s’était agité dans toutes les directions, même les plus absurdes, pendant ce court instant.
Nous sommes plus ou moins actifs selon les personnes quand nous sommes dans cet état de veille. Certaines personnes parlent ou s’agitent, d’autres non.
Cet état de veille, à cheval entre le sommeil et l’éveil est une porte d’entrée privilégiée sur notre inconscient. Pendant ce court instant, il prend soudainement beaucoup plus de place que d’habitude, sans que la conscience ne soit pour autant totalement éteinte.
L’état hypnotique correspond plus ou moins à cet état de veille. Sauf que lors d’une séance d’hypnothérapie, l’hypnothérapeute professionnel va provoquer cet état. Résultat, il pourra vous aider à plonger plus ou moins profondément dans la veille pour donner plus ou moins de place à votre inconscient.
Comme le patient ne perd pas du tout le contrôle de ses gestes et de sa conscience pendant l’état hypnotique, il peut parcourir son inconscient en toute conscience et ainsi trouver les réponses à ses questions.
Les différents types d’hypnose
Toutes les hypnoses reposent sur cette théorie de l’état hypnotique que nous venons de vous exposer. Ils ont également à peu près tous pour objectif d’aider le patient à résoudre un problème précis. Néanmoins, tous les types d’hypnose n’utilisent pas les mêmes stratégies pour y parvenir une fois que le patient est plongé en état hypnotique.
Les variations d’un type d’hypnose à un autre restent légères.
L’hypnose classique
L’hypnose classique est en fait la première technique d’hypnose ayant des volontés thérapeutiques. Elle est apparue dès 1841 et se caractérise par sa méthode autoritaire, extrêmement directe et persuasive.
Par exemple, si vous consultez un hypnothérapeute pour vaincre une phobie des chiens, celui-ci vous placera en état hypnotique et vous répétera « les chiens sont des animaux doux et inoffensifs ».
Ce protocole d’hypnose est reconnu pour son efficacité depuis presque 200 ans. Néanmoins, on a maintes fois critiqué son manque d’adaptabilité. Peu importe l’origine de votre phobie, l’hypnothérapeute classique la traitera de la même manière que celle du patient précédent. Pourtant, les raisons à l’origine d’une phobie sont généralement essentielles à comprendre pour se débarrasser de ladite phobie.
Hypnose ericksonienne
L’hypnose ericksonienne apparaît au milieu du 20e siècle suite au travail du psychiatre Milton Erickson.
Elle s’inspire grandement des méthodes de l’hypnose classique, mais elle tente de mieux s’adapter au fonctionnement particulier, pour ne pas dire complètement désordonné de l’inconscient. L’hypnose ericksonienne prend en compte la complexité de la structure psychique d’un être humain et refuse alors à l’hypnothérapeute le guide de meneur dans le processus.
L’hypnothérapeute devient alors un guide dont le travail consiste à stimuler la créativité de l’inconscient pour qu’il exprime son point de vue sur un problème dont le patient a conscience. Une telle méthode permet alors au patient d’exprimer des besoins, des désirs et des solutions dont il n’a souvent même pas conscience.
L’hypnothérapeute ericksonien doit apprendre à maîtriser l’art des suggestions indirectes ou composées, de la métaphore, du recadrage et de l’altération sensorielle pour jouer correctement son rôle. Il doit également savoir quand intervenir pour proposer une suggestion directe au patient et ainsi l’aider à résoudre un trouble.
La « nouvelle hypnose »
La nouvelle hypnose est une méthode encore récente et peu pratiquée, même si Daniel Azaoz la mise au point en 1979.
Elle s’inspire grandement de l’hypnose ericksonienne et de l’hypnose classique, mais elle y intègre des éléments de PNL (programmation neurolinguistique). La PNL étant encore aujourd’hui considérée comme un outil de développement personnel peu fiable, faute de preuve de son efficacité réelle, la « nouvelle hypnose » souffre de sa réputation.
L’hypnose humaniste
L’hypnose humaniste repose sur les techniques classiques permettant de plonger le patient en état hypnotique. Cependant, elle s’oppose catégoriquement à l’hypnose classique ou à l’hypnose ericksonienne puisqu’elle ne se base pas sur les suggestions directes.
Dans l’hypnose humaniste, l’hypnothérapeute occupe exclusivement le rôle de guide. Il aide l’inconscient du patient à exprimer sa créativité, mais il n’intervient jamais pour orienter la séance grâce à une suggestion.
L’hypnose spectaculaire
L’hypnose spectaculaire est sans doute la plus connue de toutes les hypnoses. Comme son nom l’indique, elle consiste à plonger en état hypnotique des participants lors d’un spectacle. Les émissions de télévision qui la mettent en avant sont très nombreuses. On peut aussi assister à ce genre de spectacle dans une salle, ou bien parfois même dans la rue ou au restaurant.
Quel est le but de l’hypnose ?
L’hypnose peut avoir plusieurs objectifs différents. D’abord, on doit faire une distinction importante entre l’hypnose et l’hypnothérapie. En effet, l’objectif de l’hypnose est presque toujours le même : plonger quelqu’un dans un état hypnotique. C’est la raison pour laquelle on place la personne dans cet état hypnotique qui nous renseigne sur le but de l’hypnose.
Dans le cas de l’hypnose spectaculaire, l’état hypnotique vient seulement offrir un spectacle. Quand on fait de l’hypnothérapie, on se sert de l’état hypnotique pour aider le patient à surmonter certaines de ses difficultés, allant de la plus courante à la moins ordinaire.
Gérer le stress
Un des usages les plus courants de l’hypnothérapie, c’est d’aider le patient à mieux gérer son stress. La vie moderne et ses exigences nous plongent quotidiennement dans des situations stressantes. À ce titre, le stress peut prendre de nombreuses formes, dont certaines sont trop souvent sous-estimées. Le stress, ce n’est pas seulement s’inquiéter pour une réunion importante. C’est aussi l’impact des bruits intenses et désagréables qui nous surprennent en permanence dans notre journée urbaine.
L’hypnothérapie permet au patient d’apprendre à mieux gérer le stress, mais surtout à mieux adapter sa réponse aux événements stressants. Quand on ne contrôle pas les stimulations extérieures stressantes, on peut tout de même travailler sur sa propre capacité à les absorber sans en être trop affecté. On travaille sur sa souplesse d’esprit, sur son stoïcisme d’une certaine manière.
En revanche, on ne doit pas considérer l’hypnothérapie comme une solution miracle à ses problèmes. Trop souvent, les bienfaits de la méditation et de l’hypnothérapie sont aujourd’hui mis en avant pour leurs impacts sur notre capacité à accepter un mode de vie délétère. Mieux gérer le stress ne doit pas nous faire ignorer son impact sur notre santé physique aussi.
Se faire masser de temps en temps est une solution efficace contre le stress physique. Cependant, refuser de supporter certaines situations est aussi parfois nécessaire. Les bonnes techniques pour mieux supporter le stress ne doivent pas être une excuse pour ajouter davantage de stress à son quotidien, même si votre chef l’exige.
Soigner l’anxiété
Contrairement à ce que laisse souvent entendre le langage courant, le stress et l’anxiété ne sont pas deux choses parfaitement égales. Leurs conséquences physiques peuvent être identiques et le stress excessif peut mener à l’anxiété. Néanmoins, l’anxiété est une pathologie psychique qui n’est pas aussi passagère que le stress. On la reconnaît bien souvent au fait qu’elle n’a pas besoin d’un événement extérieur précis pour exister. On est anxieux en permanence, sans toujours savoir pourquoi.
L’hypnothérapie permet de lutter efficacement contre l’anxiété en aidant la personne qui en souffre à mieux comprendre les origines de cette anxiété. Un travail à moyen terme permet également au patient de se débarrasser de cette anxiété en apprenant à mieux réagir aux événements extérieurs. Progressivement, il apprend à mobiliser d’autres émotions, souvent plus positives, que la peur.
Soigner les phobies
Historiquement, on a beaucoup utilisé l’hypnothérapie pour lutter contre les phobies. En effet, cette approche pseudo-médicale s’avère souvent efficace. À tel point que ceux qui l’ont développée et utilisée sont souvent des médecins psychiatres. Aujourd’hui, les psychologues sont nombreux à s’en emparer aussi.
Le traitement de la phobie par l’hypnothérapie fonctionne un peu comme celui du stress ou de l’anxiété. On guide la personne hypnotisée pour qu’elle comprenne mieux les origines de sa phobie et on combat la peur en associant l’objet de la phobie à des pensées positives pour éloigner les pensées effrayantes.
Arrêter de fumer grâce à l’hypnose
Aujourd’hui, le sevrage tabagique compte fréquemment parmi les premières raisons qu’a un patient pour aller consulter un hypnothérapeute. La question de l’efficacité de l’hypnothérapie pour aider quelqu’un à arrêter de fumer fait encore débat, mais les témoignages qui abondent dans son sens sont nombreux. Par ailleurs, certaines études estiment que les chances de ne pas reprendre la cigarette six mois après les séances sont de 30 à 40 %, ce qui rendrait l’hypnose plus efficace que les substituts nicotiniques.
La dépendance à la cigarette a un versant physiologique, c’est bien vrai, mais elle est surtout psychologique. L’hypnose est donc en mesure d’aider les patients à arrêter de fumer. Pour cela, elle agit sur deux aspects essentiels : aider le patient à comprendre les raisons de sa dépendance ; et l’aider à associer la cigarette à des images négatives et dégoûtantes pour lui passer l’envie de fumer.
Perdre du poids
Le surpoids et l’obésité peuvent aussi être des problèmes psychologiques, voire psychiatriques dans certains cas. Nous n’essayons évidemment pas de dire que les personnes qui ont des problèmes de poids sont folles, mais plutôt que leur déséquilibre alimentaire s’appuie sur des mécanismes psychologiques avant tout. Dans bien des cas, les personnes boulimiques ou souffrant d’hyperphagies mangent pour se faire du mal, même si elles n’en ont pas toujours conscience.
Là encore, l’hypnose peut s’avérer être une solution bien adaptée. Elle permet d’abord de modifier les habitudes alimentaires grâce à certaines suggestions. Ensuite, elle offre aussi l’opportunité d’explorer les raisons profondes qui se cachent derrière ses habitudes alimentaires délétères.
La science commence tout juste à découvrir les liens étonnants qui unissent notre cerveau et notre estomac. Les effets de l’hypnose sur notre alimentation et son bon équilibre révéleront donc peut-être tous leurs secrets d’ici peu.
Qu’est-ce que l’hypnose peut soigner ?
L’hypnose a de nombreux bienfaits et elle accompagne très bien les démarches les plus saines. Néanmoins, on peut trouver un peu exagéré de parler de véritable soin médical. Effectivement, l’hypnose n’est pas un acte médical, même si de plus en plus de médecins apprennent à la pratiquer pour les aider dans l’exercice de leur discipline.
Les usages médicaux de l’hypnose
L’hypnose a progressivement convaincu des milieux médicaux variés, allant de la psychiatrie jusqu’à la chirurgie, en passant par les kinésithérapeutes et les anesthésistes.
Ainsi, on utilise désormais couramment l’hypnose pour soigner l’anxiété et le stress, mais aussi pour aider les patients à surmonter les stress post-traumatiques, les troubles du comportement alimentaire (TCA), la dépression, certains phénomènes de déréalisation, les addictions en tout genre, etc.
Puisque l’esprit aussi a du pouvoir sur le corps, on se sert également de l’hypnose pour traiter les douleurs chroniques et ainsi apaiser le patient en facilitant son quotidien. Aujourd’hui, certains anesthésistes se servent même de l’hypnose pour réduire la quantité d’anesthésiants utilisés lors des opérations chirurgicales. Cela permet un réveil plus facile et une récupération plus rapide.
Les possibilités qu’offre l’hypnose sont nombreuses et nous n’avons pas fini de les explorer et de les découvrir. La science et la médecine restent néanmoins prudentes, car un faux pas dans cette exploration pourrait avoir des conséquences dramatiques sur certains patients.
Comment se déroule une séance d’hypnose ?
Une séance d’hypnothérapie dure généralement entre 50 et 60 minutes, même si la première séance est toujours un peu plus longue puisque l’hypnothérapeute prend le temps de vous connaître un peu mieux.
Chaque hypnothérapeute développe ses propres protocoles et ses propres techniques avec le temps. Il apprend également progressivement à adapter ses méthodes à chacun de ses patients. Néanmoins, le déroulement d’une séance suit à peu près toujours la même logique. C’est davantage son contenu qui change d’un hypnothérapeute à l’autre et d’un patient à l’autre.
Presque toutes les séances commencent par un échange de quelques minutes. Lors de la première séance d’hypnose, votre hypnothérapeute vous interrogera pour savoir ce qui vous amène chez lui et ce que vous espérez retirer de ces séances. Il vous posera également quelques questions sur vos antécédents médicaux pour s’assurer que vous n’avez aucune contre-indication majeure à l’hypnose.
Cet entretien est un peu plus long lors de la première séance et sert aussi à établir le nombre de séances dont vous aurez besoin. L’hypnothérapie est généralement une thérapie brève et efficace. On a rarement besoin de plus de dix séances.
Ensuite, il vous hypnotisera selon la technique qu’il maîtrise le mieux ou que vous avez demandé. Il vous guidera pour essayer de résoudre vos problèmes.
Enfin, la séance se termine sur un dernier échange où vos retours sur l’expérience seront précieux pour l’hypnothérapeute qui pourra ainsi planifier la prochaine séance.
Et après la séance d’hypnose ?
Après la séance, vous constaterez peut-être des changements immédiats. Si vous n’en constatez pas tout de suite, ne désespérez pas. Informez-en votre hypnothérapeute à la prochaine séance et rencontrez-le plusieurs fois avant de constater l’échec de sa méthode ou non.
Si rien n’y fait et que l’hypnose vous semble inutile, alors vous pouvez essayer de consulter quelqu’un d’autre. On ne doit jamais négliger la multiplicité des facteurs qui rendent une séance ou un hypnothérapeute efficaces ou non. On ne peut pas tout contrôler et on ne doit pas hésiter à retenter sa chance si cela s’avère nécessaire.
Quels sont les effets secondaires de l’hypnose ?
Les effets secondaires de l’hypnose peuvent varier énormément d’une personne à l’autre. Si vous consultez simplement un hypnothérapeute pour arrêter de fumer, vous avez peu de chances de souffrir de gros effets secondaires. En revanche, si vous souffrez de maladies plus sérieuses, vous devez en parler à votre médecin avant de faire de l’hypnothérapie.
Pourquoi ? Parce que dans certains cas, les effets de l’hypnose peuvent être désagréables. Chez les personnes souffrant d’un cancer et utilisant l’hypnose pour gérer les douleurs chroniques, on remarque parfois un accroissement de leur anxiété comme effet secondaire.
On doit également prendre en compte les risques de crises épileptiques chez les personnes qui y sont sujettes. Enfin, si vous avez vécu des traumatismes importants, informez-en absolument votre hypnothérapeute. Sans cela, il pourrait réveiller vos traumatismes et vous y confronter douloureusement sans que vous n’en tiriez aucun bénéfice.
Les contre-indications à l’hypnose
Souffrir d’une maladie physique ou psychologique importante n’est pas une contre-indication majeure à l’hypnothérapie. En revanche, vous devez en informer votre hypnothérapeute. Mieux encore, vous devez préférer vous tourner vers un hypnothérapeute avec une formation médicale qui lui permette de comprendre précisément votre situation.
En cas de traumatisme important, votre hypnothérapeute doit être en mesure de gérer une éventuelle irruption du souvenir traumatique lors de la séance. On juge alors utile de commencer par suivre une thérapie avec un professionnel et de se faire hypnotiser par ce même professionnel (psychologue ou psychiatre).
En revanche, on déconseille fortement l’hypnose à deux types de personnes : celles souffrant de troubles psychotiques qui altèrent leur rapport à la réalité en le rendant bien souvent incertain ; et celles qui souffrent d’une addiction telle qu’elles ne peuvent pas s’empêcher de consommer de l’alcool ou de la drogue avant la consultation.
L’hypnose est-elle vraiment efficace ?
L’efficacité de l’hypnose est malheureusement presque impossible à évaluer. La majorité des hypnothérapeutes n’est pourtant pas du tout opposée à l’idée d’une médicalisation du secteur. Néanmoins, on en est encore loin.
En fait, l’hypnose est un champ encore trop large et trop flou. On a déjà du mal à différencier précisément l’hypnothérapie, l’hypnose, l’autohypnose, etc. On peut donc très difficilement évaluer l’efficacité de ce domaine dans son entièreté.
En revanche, de plus en plus d’études ciblent précisément les applications de protocoles d’hypnose dans des conditions bien décrites au préalable. Cela rend difficile de déterminer qui de l’hypnose ou des conditions dans lesquelles on la réalise sont les plus efficaces, mais cela permet d’intégrer progressivement l’hypnose aux pratiques médicales institutionnalisées.
À cela, on doit ajouter un au problème délicat : pour une raison encore impossible à expliquer, l’hypnose ne semble pas être efficace sur tout le monde. Certaines personnes n’y sont pas du tout réceptives, alors que d’autres n’y seront qu’un peu et certaines le seront beaucoup.
Comment bien choisir son hypnothérapeute ?
L’hypnose n’est pas encadrée par un organisme de régulation comme l’ordre des médecins. Même si vous restez en permanence conscient de vos actes et de vos paroles pendant la séance, la prudence s’impose, ne serait-ce que pour éviter de dépenser inutilement votre argent.
Pour choisir un bon hypnothérapeute, vous pouvez commencer par demander conseil autour de vous. Vous pouvez ensuite vérifier la réputation des hypnothérapeutes autour de chez vous. Internet vous sera d’une grande aide, mais vous devez rester vigilant et apprendre à reconnaître les faux commentaires (élogieux ou non).
Vous pouvez aussi prendre le temps d’appeler l’hypnothérapeute pour discuter avec lui et commencer à développer une relation avec lui avant le début de la thérapie. Ce n’est pas un détail inutile, car la qualité de la relation est essentielle pour la réussite de l’hypnose. Parfois, un excellent hypnothérapeute n’aura aucun effet sur votre problème, simplement parce qu’il ne vous convient pas.
Si vous avez un problème psychique ou physique particulièrement lourd ou délicat, demandez conseil à votre médecin. Ensuite, vous aurez tout intérêt à vous tourner vers des hypnothérapeutes issus du monde médical et qui ont une formation encadrée et très sérieuse : psychologie, psychothérapie, psychiatrie, médecine, etc.